L’immunothérapie prometteuse contre le myélome multiple, nouvelle approche de traitement du cancer qui dope le système immunitaire pour détruire les cellules cancéreuses.
Elle serait aussi prometteuse contre le myélome multiple des os, un forme de leucémie, a-t-on appris mercredi avec l’annonce de résultats d’un essai clinique.
Cet essai clinique de phase III avec l’anticorps Elotuzumab montre que l’immunothérapie pourrait offrir une nouvelle option de traitement pour les patients atteints de myélome multiple qui rechutent, ont expliqué les chercheurs qui l’ont conduit.
Journée Internationale d’information pour les patients atteints de Myélome Multiple et pour leurs proches.
Le Professeur Chantal Doyen, accompagnée de plusieurs consoeurs et confrères issus de diverses universités et centres hospitaliers, animera cette journée d’information.
Le laboratoire suisse Novartis annonce qu’il a obtenu de l’Union européenne le feu vert de l’UE pour la commercialisation pour Farydak®, dans le traitement du myélome multiple.
En troisième ligne et en association avec deux autres médicaments. Un espoir pour les patients souffrant de ce cancer incurable de la moelle osseuse.
Le médicament, approuvé aux Etats-Unis en février 2015, est indiqué « en association avec bortézomib (Velcade®) et dexaméthasone chez des patients présentant une forme récurrente ou rémittente de myélome multiple
Le myélome aurait-il une origine génétique, chez les patients atteints de myélome, la maladie affecte les plasmocytes, des cellules immunitaires productrices d’anticorps.
Elles se multiplient à outrance et impactent la production des autres cellules de la moelle osseuse, telles que les globules rouges et les lymphocytes.
Pour cette raison, le myélome est parfois appelé cancer du sang, même si son origine réside dans la moelle osseuse.
Le myélome multiple se développe généralement chez des personnes âgées de plus de 60 ans. Ses causes restent inconnues à ce jour. Il est le plus souvent découvert à la suite de douleurs osseuses rebelles et inexpliquées, de fractures, d’infections répétitives, d’une anémie, etc.
En l’absence de traitement, le myélome continue son évolution, ce qui augmente la destruction osseuse et accroît le risque de fracture dite spontanée, c’est-à-dire sans traumatisme. La destruction provoque également une augmentation de la libération de calcium (hypercalcémie).