Le myélome multiple

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Le myélome multiple. Il est le deuxième cancer du sang le plus répandu, touche chaque année 700 personnes en Belgique…

Et pourtant, le myélome multiple reste un inconnu.

Une journée d’information lui est consacrée ce samedi.

Le myélome multiple, un cancer du sang
Des symptômes chroniques
Le myélome multiple, un cancer du sang
Ce cancer est caractérisé par la multiplication incontrôlée de plasmocytes, des cellules du système immunitaire dont la tâche est normalement de produire des anticorps.

Un plasmocytome solitaire lytique dû au myélome multiple situé au tiers inférieur du fémur.

Leur prolifération exagérée perturbe le renouvellement osseux et peut empêcher le la production de globules rouges et de plaquettes.

Des symptômes chroniques
Les symptômes sont nombreux : fractures, tassements de vertèbres, faiblesse, pâleur, fatigue, vertiges, maux de têtes…

Le myélome multiple n’évolue pas comme un cancer « traditionnel ». Il est aujourd’hui considéré comme une maladie chronique, au cours de laquelle les rémissions et les phases d’évolution se succèdent.

Le myélome multiple des os (aussi connu sous les noms de maladie de Kahler, de maladie de Kahler-Bozzolo1, ou, simplement, myélome) est un cancer hématologique (signifiant qu’il se développe à partir des cellules de l’hématopoïèse, celles-là même qui sont à l’origine des cellules du sang, formées dans la moelle osseuse).

myélome multiple : Ostéolyses multiples et fracture pathologique de l'ulna.

Les cellules touchées sont les plasmocytes (qui sont des lymphocytes B activés en différenciation terminale), cellules du système immunitaire produisant les anticorps (immunoglobulines) pour combattre les infections et maladies.

Le myélome est une maladie caractérisée par le développement dans le squelette de multiples tumeurs ostéolytiques à plasmocytes (plasmocytomes) sécrétant dans 80 % des cas une immunoglobuline unique (dite monoclonale), soit de type G (deux tiers des cas), soit du type A (un tiers des cas).

Le traitement classique du myélome multiple a longtemps reposé sur une chimiothérapie pour les cas de maladie active, combinant le plus souvent (depuis les années 1960) du Melphalan et des corticoïdes.
Aujourd’hui les nouvelles thérapies, dites « thérapies ciblées », ont totalement modifié la prise en charge du myélome multiple (bortézomib ou Velcade, la thalidomide, doxorubicine liposomale pegylée ou Caelyx et la lénalidomide ou Revlimid).
La thalidomide est donnée en première intention en association avec le melphalan et la prednisone. Le lénalidomide est donné en seconde intention en association avec la dexaméthasone pour les formes réfractaires ou en cas de rechute après au moins une ligne thérapeutique ayant comporté des alkylants et lorsqu’aucune alternative n’existe.
La lénalidomide est reconnue à l’échelle mondiale comme étant l’un des médicaments les plus efficaces en association pour le traitement du myélome multiple. C’est aussi un traitement qui prolonge la vie des patients et qui, dans bien des cas, leur permet de conserver pleinement et activement une insertion dans leur collectivité.
Le bortezomib est potentiellement utilisé à plusieurs stades de la maladie, notamment en première ligne associé à la thalidomide et au melphalan.

On pourra s’abstenir de traitement si le myélome est à un stade très peu avancé.

Il faut aussi lutter contre les douleurs osseuses, l’hypercalcémie, et traiter les complications s’il y a lieu. Les bisphosphonates sont utilisés contre la lyse osseuse et auraient une action propre contre le myélome.

Depuis la fin des années 1990, on privilégie les techniques dites d’autogreffe de cellules souches, consistant à prélever des cellules souches qu’on « nettoie » des cellules porteuses de la maladie et qu’on congèle, puis à mettre le malade en aplasie (destruction totale des plasmocytes).
On réinjecte alors les cellules souches, qui vont régénérer des plasmocytes « sains ». Les résultats sont très favorables.
Cette technique peut être répétée, surtout en cas de réponse incomplète de la première autogreffe, la survie moyenne dépassant alors les sept ans.

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About powershot

Un homme dans la soixantaine, photographe amateur depuis toujours, passionné d'informatique et amoureux des bonsaïs. Atteint d'un cancer du myélome en 2014 et en rémission depuis février 2015. Actuellement en traitement pour une grave neuropathie due à la chimiothérapie !