Importante amélioration du diagnostic du myélome multiple. Le myélome multiple (MM) est le deuxième cancer de la moelle osseuse le plus fréquent. Dans cette affection maligne de la moelle osseuse, les cellules plasmatiques – les globules blancs qui synthétisent les anticorps nous protégeant des infections – se multiplient de manière anarchique.
La Plate-forme européenne pour le myélome (EMP) a présenté des données actualisées portant sur des patients ayant suivi un traitement à base de REVLIMID (lénalidomide) et de dexaméthasone stéroïde. Celles-ci montrent une survie médiane de 35 mois, soit près de trois ans. Ces données découlent de deux larges essais de phase III, contrôlés et randomisés, qui ont fait appel à plus de 700 patients, hospitalisés dans près de 100 établissements cliniques dans le monde.
Nouvelle approche du traitement du cancer à l’aide des médicaments de nos armoires à pharmacie. Le coût des médicaments contre le cancer explose. S’intéresser aux médicaments utilisés dans d’autres maladies pour traiter le cancer représente une occasion unique pour les patients et les systèmes de santé. La réduction constante du coût du séquençage de l’ADN a ouvert la voie à une médecine de précision et un nombre croissant d’essais cliniques sont conçus en fonction du profil génétique spécifique des tumeurs des patients.
Le laboratoire suisse Novartis annonce qu’il a obtenu de l’Union européenne le feu vert de l’UE pour la commercialisation pour Farydak®, dans le traitement du myélome multiple.
En troisième ligne et en association avec deux autres médicaments. Un espoir pour les patients souffrant de ce cancer incurable de la moelle osseuse.
Le médicament, approuvé aux Etats-Unis en février 2015, est indiqué « en association avec bortézomib (Velcade®) et dexaméthasone chez des patients présentant une forme récurrente ou rémittente de myélome multiple
Les options thérapeutiques sont soumises à une réglementation qui, d’une absence de traitement à la greffe de cellules souches, garantit une prise en charge adaptée et optimale pour chaque malade. Aujourd’hui les médecins disposent de médicaments, beaucoup plus efficaces qu’il y a une quinzaine d’années, et de nouvelles stratégies de traitement, si bien que le myélome, que l’on ne guérit pas encore complètement, tend à devenir une maladie chronique.
Pas de traitement pour le stade I Face à un diagnostic de myélome, la première grande question des médecins est de déterminer si le myélome relève d’un traitement dès maintenant, ou s’il s’agit d’un myélome asymptomatique indolent d’évolution très lente (stade I de la classification de Durie et Salmon) qui ne nécessite qu’une surveillance régulière.