chimiothérapie conventionnelle

      Commentaires fermés sur chimiothérapie conventionnelle

Les molécules connues

La chimiothérapie conventionnelle

Dans la chimiothérapie conventionnelle plusieurs nouveaux médicaments de chimiothérapie utilisés dans le traitement d’autres cancers ont été récemment proposés pour traiter les myélomes réfractaires. Parmi les nombreuses molécules en cours d’étude, on peut citer les essais portant sur :

La vinorelbine (Navelbine™), en association avec la dexaméthasone
Les taxanes (Taxol™ ou Taxotère™), en monothérapie
Le topotécan (Hycamtin™), en monothérapie, qui est un inhibiteur de la topo-isomérase II

La bendamustine

Une molécule ancienne et originale

La bedamustine (Levact/Trenada™), synthétisée pour la première fois au début des années 1960 en Allemagne de l’Est, possède une structure chimique originale associant à la fois des propriétés d’agents alkylants et d’analogues des purines.

Ses indications en France

Elle est indiquée pour le traitement de première ligne du myélome multiple en association avec la prednisone chez des patients de plus de 65 ans qui ne sont pas éligibles pour la greffe autologue de cellules souches et qui présentent une neuropathie au moment du diagnostic excluant l’utilisation de traitement comportant du thalidomide ou du bortézomib (120-150 mg/m² à J1 et J2, prednisone 60 mg/m² IV ou per os de J1 à J4 ; toutes les 4 semaines)

Sa tolérance

Elle est satisfaisante avec essentiellement quelques nausées et vomissements facilement prévenus par l’utilisation des médicaments usuels, et une toxicité hématologique à type de neutropénie et de thrombopénie doses-dépendantes et réversibles.

Les autres progrès

La radiotherapie métabolique

Le 166 holmium-DOTMP

C’est une nouvelle modalité de radiothérapie ciblée sur le squelette. Le rayonnement est produit par l’holmium 166 qui se lie spécifiquement à un composé de l’os le DOTMP. Cette nouvelle modalité thérapeutique est en cours de développement, phase 3, en association avec la chimiothérapie conventionnelle.

L’immunothérapie

Le CNTO 32

C’est un anticorps monoclonal qui cible l’interleukine-6 (IL-6). Un taux élevé de IL-6 peut favoriser le développement de cellules myélomateuses et induire une résistance aux médicaments de chimiothérapie. Cette molécule est en Phase 2 de développement en association avec les intensifications thérapeutiques dans les formes de mauvais pronostic.

D’autres options…

Des essais sont en cours utilisant la radio-immunothérapie (CD138).
On peut aussi citer les études en cours sur l’IL-12, certains agents biologiques comme la bétathine ou la vaccination anti-idiotypique avec ou sans cellules dendritiques.

La lutte contre les résistances

Des médicaments s’opposant à la résistance à la chimiothérapie des cellules tumorale comme le PSC-833 sont en cours d’évaluation. Si les résultats sont positifs, ils devraient permettre d’améliorer l’efficacité des protocoles traditionnels de chimiothérapie comme le VAD ou le VAMP.

(Visites 164 times, 1 visites aujourd'hui)

About powershot

Un homme dans la soixantaine, photographe amateur depuis toujours, passionné d'informatique et amoureux des bonsaïs. Atteint d'un cancer du myélome en 2014 et en rémission depuis février 2015. Actuellement en traitement pour une grave neuropathie due à la chimiothérapie !